Nicolas DUFAUD, secrétaire général de la préfecture accueillait le public en évoquant ce nouveau défi à relever pour ses incidences sur la santé au travail.
« J’ai toujours cherché comment utiliser au mieux le vent sur les bateaux, hier pour gagner des courses, aujourd’hui pour limiter les émissions de gaz à effet de serre », en utilisant la traction par le vent dans ses innovations, Yves PARLIER participe de façon durable à la décarbonation du transport maritime qui représente à lui seul 950 tonnes de Co2 par an. Selon l’Organisation Maritime Internationale, il faudra que nous ayons réduit de 40 % les émissions de CO2.
Rémi POIRIER ingénieur de l’ANSES est revenu sur une étude pointant les risques professionnels induits par le changement climatique. Trois modifications climatiques sont à l’origine de la montée de ces risques : la hausse des températures (perturbations physiologiques directes troubles neurologiques et psychologiques, risques psychosociaux), les évolutions de l’environnement physique, biologique et chimique (UV, risques biologiques professionnels, exposition aux risques chimiques) et la modification de la fréquence et de l’intensité des aléas climatiques (inondation, submersion, augmentation de la quantité de pluie, phases de sécheresse estivale, feux de forêt.
Il faut donc intégrer ces impacts du changement climatique dans l’évaluation des risques professionnels afin de déployer des mesures de prévention adaptées.
«Les Services de Prévention et de Santé au travail sont à pied d’œuvre dans votre accompagnement» a conclu Philippe FRANCOIS en rappelant la nécessité impérieuse d’être imaginatif et créatif pour trouver des solutions dans les entreprises.
Pour en savoir plus, lire avis et rapport de l’ANSES